Cette plante étonnante de la famille des astéracées est originaire d’Amérique et principalement de Californie. Son habitat s’étend de l’ouest du Mississipi jusqu’au Pacifique et au Mexique (1). Elle apprécie particulièrement les endroits arides ou les plaines salées. Elle est aujourd’hui également présente dans les régions tempérées d’Europe.
Une plante un peu collante
Le Grindélia croit en touffes très robustes et a un aspect de sous arbrisseau d’environ 90 cm de haut. Ses jolies fleurs jaunes sont semblables à celles de la marguerite. Il a la particularité de sécréter une substance collante, que l’on retrouve sur son bouton mais également sur ses feuilles, qui portent des poils sécréteurs sur leurs deux faces. En effet cette plante contient jusqu’à 20% de résine active, qui lui donne son côté glutineux (2).
Un remède traditionnel
C’est cette résine qui est utilisée en phytothérapie. Reconnu pour ses vertus antispasmodiques et expectorantes, le Grindélia est traditionnellement utilisé pour son effet bénéfique sur les voies respiratoires. Les Indiens d’Amérique l’utilisaient notamment pour soigner les affections des bronches, mais également les réactions cutanées dues aux intoxications. Il serait un remède efficace contre la coqueluche, l’asthme ou encore la toux (3 et 4).
Attention toutefois car cette plante se révèle toxique à des doses excessives.
Ce sont les sommités fleuries qui sont récoltées à la fin de l’été, réunies en bouquet ou uniquement les capitules.
Cette plante peu connue mais aux multiples vertus est actuellement en fleurs au Conservatoire. Si votre curiosité vous titille et que vous êtes tentés de la toucher, attention, vous risquez de ne pas vous en défaire.
Bibliographie :
(1) CHIEJ,Roberto – Les plantes médicinales, Solar,1982
(2) PERROT et R.PARIS – Les plantes médicinales – édition presse universitaire de France, 1971
(3) PIERRE, Michel – Les plantes du bien-être – éditions du Chêne, 2014
(4) Larousse des plantes médicinales – éditions Larousse, 2019