La Marguerite de la Saint-Michel, ou Aster amelle (Aster amellus) est une vivace de quelques dizaines de centimètres de haut qui fleurit tardivement, parfois jusqu’en octobre.
Le jour de la Saint-Michel, le 29 septembre, était une date importante au Moyen-Âge. En effet, c’était le jour de l’expiration des baux ruraux (contrat de location de terres agricoles), d’où l’expression « à la Saint-Michel, tout le monde déménage » !
Le nom d’Aster, quant à lui, signifie “étoile” en latin. Il fait référence à la forme en étoile de la fleur.
La Marguerite de la Saint-Michel aurait des propriétés astringentes et vulnéraires (cicatrisation des plaies et guérison des contusions), et ses feuilles ont été utilisées par le passé contre l’angine. Elle est aussi importante pour la biodiversité car, grâce à sa floraison tardive, elle permet d’alimenter certains papillons qui se préparent à hiberner.
Cette plante est aujourd’hui protégée au niveau national. Il est donc interdit de la détruire, de la déplacer ou de la mettre en vente. Au Conservatoire, vous pourrez l’admirer en fleur en septembre dans le jardin des plantes protégées et des plantes menacées. Et si vous avez de la chance, vous pourrez peut-être la croiser lors d’une promenade dans le Centre ou l’Est de la France, plutôt en moyenne montagne dans les espaces dégagés.